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dimanche, 20 février 2011

Le 21 février 1944

... Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense ... Je mourrai avec 23 camarades tout à l'heure avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n'ai fait [de] mal à personne et, si je l'ai fait, je l'ai fait sans haine. Aujourd'hui, il y a du soleil ...

Extrait de la lettre de Missak Manouchian adressée à sa femme Mélinée, le 21 février 1944, avant d'être exécuté.

LA VIE À EN MOURIR

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Missak Manouchian

Josef Wolf Boczov

Celestino Alfonso

Marcel Mieczeslaw Rajman

Spartaco Fontano

Jonas Geduldig-Michael Martiniuk

Tamas Elek

Emeric Glasz

Willy Szapiro

Moysze Fingercwaig

Wolf Wajsbrot

Robert Witchitz

Roger Rouxel

Georges Cloarec

Stanislas Kubacki

Arpen Levitian-Armenek Manukian

Lejb Goldberg

Amedeo Usseglio Polatera

Cesare Luccarini

Rino Della Negra

Antonio Salvadori

Szlama Grzywacz

Olga (Golda) Bancic

Tous ont été fusillés, le 21 février 1944, au Mont Valérien.


Golda (Olga) Bancic, transférée en Allemagne, a été décapitée à la hache, à Stuttgart, le 10 mai 1944 (date de son anniversaire).
Joseph Epstein (Colonel Gilles), arrêté au rendez-vous du 16 novembre 1943 avec Manouchian, a été fusillé, après avoir été atrocement torturé sans jamais avoir parlé, le 25 avril 1944 avec vingt-neuf autres résistants.
Quarante autres résistants, juifs pour la plupart, ont été déportés.