L'Affiche rouge - ManouchianPlate-forme d'échanges de données historiques concernant L'Affiche rouge, les FTP-MOI et la Résistance juive2021-10-06T13:58:28+02:00All Rights Reserved blogSpiritHautetforthttp://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/Eugène Varlinhttp://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/about.htmlJournées nationales de la Résistance 2016tag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2016-05-04:57975482016-05-04T20:43:17+02:002016-05-04T20:43:17+02:00 Pour une meilleure...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5362550" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/01/01/1372228883.jpg" alt="Couv.JNR 2016 affichette.jpg" width="522" height="704" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5362551" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/00/00/4267490384.jpg" alt="Dép.1-JNR 2016 dépliant.jpg" width="516" height="362" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5362552" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/00/01/3333230104.jpg" alt="Dép.JNR 2016.jpg" width="516" height="363" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;">Pour une meilleure lisibilité, télécharger le dépliant ci-dessous</span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><a id="media-5362573" href="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/00/01/37978325.pdf">JNR 2016 affichette.pdf</a></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><a id="media-5362574" href="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/02/955043555.pdf">JNR 2016 dépliant.pdf</a></span></span></p>
Eugène Varlinhttp://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/about.htmlOlga Bancic, un livre de Marie-Florence Ehrettag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2015-06-06:56354412015-06-06T22:48:26+02:002015-06-06T22:48:26+02:00 UNE JEUNE MÈRE DANS LA RÉSISTANCE OLGA BANCIC ...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: x-large; color: #c0504d;">UNE JEUNE MÈRE DANS LA RÉSISTANCE</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: x-large; color: #c0504d;">OLGA BANCIC</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: large;">Marie-Florence Ehret</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5065562" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/01/02/1692941260.jpg" alt="103576355_o.jpg" width="498" height="652" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;" align="center"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-variant: small-caps; color: #800000;">COMMUNISTE, ROUMAINE ET JUIVE,</span> <br /></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-variant: small-caps; color: #800000;">UNE VIE ASSASSINÉE</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;" align="center"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Après la « panthéonisation » et la momification consacrant l’entrée sous l’édifice des « grands hommes » de quatre grandes figures de la Résistance, à l’heure des discours phagocytés par la parole étatique occultant ce que fut le combat mené par les communistes FTPF et FTP-MOI, au moment où la parole émancipatrice est réduite au seul sens de l’acception du « monde tel qu’il est », il est urgent que la mémoire s’insurge, que des voix lointaines s’élèvent. Polonais, Espagnols, Hongrois, Roumains, Allemands, anciens brigadistes de la guerre d’Espagne, combattants antifascistes, communistes internationalistes pourchassés dans leurs pays d’origine, juifs victimes des pogroms, Olga Bancic, Thomas Elek, Marcel Rajman, Missak Manouchian, Joseph Epstein…, et tant d’autres sont les noms qui résonnent sur le chemin chaotique de la fraternité entre les peuples. Manouchian et ses 22 camarades du 21 février 1944, Epstein et les 28 autres condamnés du 11 avril, Olga Bancic du 10 mai de la même année ; leur sacrifice est un symbole, il est la force et l’élan d’une jeunesse qui s’illustra jusqu’à l’abnégation dans le combat mené contre les nazis. Ces vies assassinées dans la tourmente d’un siècle de terreurs et de massacres, ces vies offertes par celles et ceux qui faisaient l’histoire, ceux-là peuvent aujourd’hui reposer sous le drapeau rouge de l’internationalisme. Ils nous incitent à défier les renoncements et à porter toujours plus haut l’idée communiste.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5065568" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/01/00/1851341638.jpg" alt="67d0330acc.jpg" width="503" height="347" /></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">« Si l’écho de leurs voix faiblit, nous périrons… »,</em> ce sont les mots de Paul Éluard, cette parole du poète qui invite à la mort absentée, au nom sans corps, à cette trace mémorielle, trace du sang de celles et ceux qui disparurent dans l’abîme de l’histoire. Marie–Florence Ehret interroge un silence, un visage sur une petite photographie où la beauté dépasse de loin la simple plasticité, un visage de bonheur et d’humanité. Olga Bancic tient dans ses bras la petite Dolorès, sa fille, un sourire de mère aux lèvres, de femme qui aime, une « amoureuse de la vie à en mourir », une femme communiste, roumaine et juive. Une femme qui a dit non à toutes les capitulations, qui a combattu toutes les humiliations, cette femme qui serre son bonheur pour en faire une arme, une arme pour la liberté, pour cette société communiste dont elle rêve et pour laquelle elle s’est battue, c’est Olga Bancic, une militante qui fut enfermée à la prison Vacàresti (Roumanie) en 1932, une combattante qui ne renonça jamais.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Marie-Florence Ehret donne une voix à Olga, à Pierrette, son nom dans la Résistance ; elle nous vient de loin cette jeune femme, née en 1912, à Kishinev en Moldavie, elle contribua à la construction du jeune parti communiste roumain et regardait la révolution soviétique comme une promesse de fraternité, d’égalité et de bonheur pour tous les exploités ; sa jeunesse allait incarner ce qu’il y a de plus beau, la lutte sans relâche pour l’émancipation. Elle reste gravée dans notre mémoire et son nom est inséparable de celui de ses camarades du « groupe Manouchian » tel qu’il fut baptisé après la guerre. Manouchian, Boczor, Rajman, Elek, Lev Dav’Tian…, vingt-deux noms inscrits pour le poteau, pour la fusillade au Mont Valérien le 21 février 1944. Olga, la seule femme jugée en même temps qu’eux lors d’une parodie de procès à l’hôtel Continental, rue de Rivoli, condamnée à mort, n’eût pas cet honneur du peloton que l’on réserve aux hommes, elle fut déportée en Allemagne subissant la torture et les privations, puis emmenée à Stuttgart le 6 mai 1944, elle fut décapitée le 10 mai de la même année à six heures, dans la cour de la prison, elle avait trente-deux ans.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5065581" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/00/01/2451360625.jpg" alt="1423826100_BancicOlga.jpg" width="492" height="652" /></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Il est toujours périlleux d’évoquer la vie, le combat de ces héros emblématiques, ne risque-t-on pas de sombrer dans le pathos ? La tragédie est telle que l’émotion peut très vite supplanter les faits, la dure réalité. Marie-Florence Ehret ne se laisse pas submerger par l’émotion, si le récit est sensible, d’une plume alerte et sans fioritures, il n’occulte en rien ce que fut, notamment, cette terrible année 1943 qui s’achève le 16 novembre pour ceux de la triste et célèbre Affiche rouge. Le récit est vivant et nous sommes pris dans le tourbillon des actions menées par Pierrette, Marcel, Missak, Henri,… le courage, l’audace parfois à la limite de l’inconscience comme me le soulignait un jour Henri Karayan, un camarade d’Olga, voilà ce qui faisait le quotidien de ces femmes et de ces hommes, toutes et tous animés par une même flamme, un même désir, combattre les nazis jusqu’à la mort, lutter pour la liberté et l’autodétermination des peuples.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5065586" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/01/01/2780335034.jpg" alt="bancic-olga-4_P.jpg" width="501" height="671" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">La pratique de la guérilla urbaine fit ses preuves en termes d’efficacité, les actions coordonnées par Missak Manouchian, dès avril 1943, s’élaboraient minutieusement, parfois après des semaines de « planque » pour noter les habituels déplacements ou autres mouvements. À titre d’exemple, écoutons Boris Holban (1) nous relater la préparation de l’action contre le général SS Ritter. C’est l’« équipe spéciale » (2) qui est chargée de cette action <em style="mso-bidi-font-style: normal;">: « Je me rends sur place </em>[Holban].<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> Pas de boutiques, pas de circulation ; l’endroit est idéal pour une attaque surprise. Je décide que l’équipe spéciale sera chargée de l’attaque et mets au point un plan d’opération avec Marcel Rajman. Le général est d’une grande ponctualité. Tous les matins à 8 h 30, la voiture à fanion se présente devant le 18, rue Pétrarque pour ne stationner que quelques minutes. Il faudra frapper au moment précis où l’homme monte dans sa voiture, pour ne pas lui laisser la moindre possibilité de réagir. De son domicile au coin de la première rue transversale, il n’y a qu’une vingtaine de mètres. Nous chronométrons le temps nécessaire pour parcourir cette distance et parvenir devant le domicile au moment même où Ritter s’engouffre dans sa voiture. Le scénario est prêt : Rajman doit guetter la sortie de l’homme, se trouver à sa hauteur au moment où il entre dans la voiture, lui tirer dessus et continuer son chemin sans même retourner la tête. Alfonso doit le suivre à quelques pas et achever le travail si nécessaire. Kneler se tiendra sur l’autre trottoir, assurera sa défense et surveillera les alentours. Les itinéraires de repli sont établis. Tout a été calculé à la seconde près. » </em>On constate que les actions étaient préparées avec la plus grande méticulosité, cette exécution est décrite dans le livre de Marie-Florence Ehret, le juste récit n’entame en rien la réalité des faits, et Olga ? <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« Plus tard la parole des témoins s’embrouillera. Quels témoins d’ailleurs ? Pas de caméras de télévision, pas de téléphone portable pour filmer la scène, rien que des hommes dont le taux d’adrénaline a atteint des sommets. Une scène dont les acteurs principaux sont morts depuis longtemps et que les autres ont fuie au plus vite. Une scène dont Olga ne connaîtra jamais le déroulé exact, elle qui se tenait pourtant à quelques centaines de mètres à peine. » </em>(3)<a style="mso-endnote-id: edn3;" title="" name="_ednref3" href="#_edn3"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoEndnoteReference"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Cambria; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-fareast-font-family: 'MS 明朝'; mso-fareast-theme-font: minor-fareast; mso-hansi-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><br /></span></span></span></span></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><div style="mso-element: endnote-list;"><p style="text-align: center;"><img id="media-5065593" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/01/02/3500687704.jpg" alt="nikon___cimetiere_ivry_003.jpg" width="494" height="370" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Après<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> Le Tombeau de Tommy </em>(4)<em style="mso-bidi-font-style: normal;">, Missak </em>(5) et<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> Après nous </em>(6)<em style="mso-bidi-font-style: normal;">, </em>le livre de Marie-Florence Ehret <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Une jeune mère dans la Résistance, Olga Bancic, </em>contribue à donner une voix à cette jeunesse sacrifiée. Par Olga Bancic et avec l’auteur de ce récit, c’est l’importance déterminante du rôle des femmes que nous devons retenir, c’est aussi la tragédie de cette jeunesse plongée dans l’horreur de la guerre, c’est leur courage, leur désir de vivre jusqu’au bout, sans jamais baisser les yeux devant l’injure, l’humiliation, la répression sanglante et la mitraille des nazis, sans jamais abandonner ce qui les constituaient charnellement, la lutte pour l’égalité et la fraternité entre les peuples.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Le livre de Marie-Florence Ehret <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est aussi un document pédagogique et historique à mettre entre toutes les mains, la documentation iconographique nous présente au détour de simples petites photos cette femme merveilleuse que fut Olga Bancic, cette mère sacrifiée au temps de l’oppression et de l’horreur. L’entretien avec Irma Mico (7) est du plus haut intérêt et nous montre à quel point la présence mémorielle d’Olga et de ses camarades est un chapitre à jamais gravé dans l’histoire universelle de l’émancipation. C’est aussi un livre de lutte, un pied de nez au renoncement.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center">Le 4 juin 2015</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center">Patrice Corbin</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">1. Boris Holban, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Testament. Après 45 ans de silence, le chef militaire des FTP-MOI de Paris parle…, </em>(pp.170-171)Calmann-Lévy, 1989.</p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">2. L’équipe spéciale était constituée de Celestino Alfonso (dit Pierrot), de Spartaco Fontanot, de Léo Kneler, de Raymond Kojitski et de Marcel Rajman. Elle fut opérationnelle de juillet 1943 à octobre de la même année. Après la grande traque qui fit tomber, le 16 novembre 1943, Missak Manouchian, Joseph Epstein et de nombreux autres combattants dont Olga Bancic, les actions des FTP-MOI cessèrent.</p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">3. Marie-Florence Ehret, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Une jeune mère dans la Résistance, Olga Bancic,</em> Oskar éditeur, 2015.</p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">4. Alain Blottière, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Tombeau de Tommy</em>, Gallimard, 2009.</p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">5. Didier Daeninckx, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Missak, </em>Perrin, 2009.</p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">6. Patrick Fort, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Après nous, Celestino Alfonso, guérillero dans la Résistance française, </em>Éditions Le Solitaire, 2012.</p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoEndnoteText" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">7. I<span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';">rma Miko (ou Mico) naît en 1914 à Czernowitz dans l’Empire Austro-Hongrois. Promise à une brillante carrière de pianiste concertiste, elle rallie cependant la cause communiste et milite dans les années trente à Bucarest, où elle se forme au travail clandestin. Alors que la Roumanie plonge dans le nationalisme et l’antisémitisme, Irma, Juive, part en France enrôler des brigadistes pour la guerre d’Espagne. Quand les Allemands envahissent la France, Irma est à Paris et prend part à la Résistance des étrangers (FTP-MOI). On lui confie alors une mission des plus périlleuses : enrôler des soldats de la Wehrmacht dans la Résistance…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p></div><p></p>
Eugène Varlinhttp://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/about.htmlLes FTP-MOI dans la Résistancetag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2015-02-08:55548762015-02-08T23:58:22+01:002015-02-08T23:58:22+01:00 Légion Si j’ai le droit de dire...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #800000; font-size: xx-large;"><strong><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Légion</span></em></strong></span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Si j’ai le droit de dire en français aujourd’hui</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Ma peine et mon espoir, ma colère et ma joie</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Si rien ne s’est voilé définitivement</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">De notre rêve immense et de notre sagesse</span></em></span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">C’est que des étrangers comme on les nomme encore</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Croyaient à la justice ici bas et concrète</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Ils avaient dans leur sang le sang de leurs semblables</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Ces étrangers savaient quelle était leur patrie</span></em></span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">La liberté d’un peuple oriente tous les peuples</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Un innocent aux fers enchaîne tous les hommes</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Et qui se refuse à son cœur sait sa loi</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Il faut vaincre le gouffre et vaincre la vermine</span></em></span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Ces étrangers d’ici qui choisirent le feu</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Leurs portraits sur les murs sont vivants pour toujours</span></em></span></p><p><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Un soleil de mémoire éclaire leur beauté</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Ils ont tué pour vivre ils ont crié vengeance</span></em></span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Leur vie tuait la mort au cœur d’un miroir fixe</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Le seul vœu de justice a pour écho la vie</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Et lorsqu’on n’entendra que cette voix sur terre</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Lorsqu’on ne tuera plus ils seront bien vengés.</span></em></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Et ce sera justice.</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Lucida Calligraphy';">Paul Éluard</span></em></span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4897684" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/01/01/3815919681.jpg" alt="affiche rouge,brigades spéciales de la police,boczov,bancic,célestino alfonso,ciné-histoire,des étrangers dans la résistance,dictionnaire des fusillés et fusillés en france,elek,epstein,exécution au mont-valérien,film documentaire,ftp-moi,georges duffau-epstein,groupe manouchian,guérilla urbaine,guérilleros,henri karayan,hommage,images contemporaines,immigrés,internationalisme,joseph epstein,juif polonais,katia guiragossian,l'armée du crime,l'humanité,laurence karsznia,manouchian,marcel rajman,manouchian poète,mourad laffitte,novembre 1943,nacht und nebel,occupation,répression,seconde guerre mondiale,strophes pour se souvenir,tamas elek,usseglio,vichy,vimeo,zamosc" width="504" height="753" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> <a title="Images contemporaines" href="http://images-contemporaines.com/">Images contemporaines</a></p><p> </p><p> </p><div align="center"><table class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; border: none; mso-yfti-tbllook: 1184; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-border-insideh: none; mso-border-insidev: none;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr style="mso-yfti-irow: 0; mso-yfti-firstrow: yes; mso-yfti-lastrow: yes;"><td style="padding: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;" valign="top"><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 14.0pt;">Monsieur André Chassaigne</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center">Député et Président du groupe</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center">Gauche démocrate et républicaine</p></td><td style="padding: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;" valign="top"><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 14.0pt;">Monsieur Jean-Marc Germain</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center">Député, membre du groupe</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center">Socialiste, républicain et citoyen</p></td></tr></tbody></table></div><p> </p><p class="MsoNormal" style="tab-stops: 404.5pt;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center"><span style="font-size: 14.0pt;">Madame Isabelle Carle</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center">Présidente d’Images contemporaines</p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center">En partenariat avec le journal <em style="mso-bidi-font-style: normal;">L’Humanité</em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center">Ont le plaisir de vous convier à la projection du documentaire</p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center">De Mourad Laffitte & Laurence Karsznia</p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center"><span style="font-size: xx-large;"><strong><span style="color: #800000;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Les FTP-MOI dans la Résistance</em></span></strong></span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center"><span style="font-size: 14.0pt;">JEUDI 19 FÉVRIER 2015</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center"><span style="font-size: 14.0pt;">De 19 heures à 22 heures</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center"><span style="font-size: 14.0pt;">Salle Victor Hugo</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center"> <span style="font-size: 14.0pt;">Immeuble Jacques Chaban-Delmas</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center"><span style="font-size: 14.0pt;">101, rue de l’Université - 75007 Paris</span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; tab-stops: 404.5pt;"><span style="font-size: 14.0pt;">À l’occasion du 71<sup>e </sup>anniversaire de l’exécution du « groupe Manouchian », cette soirée rendra hommage à l’ensemble des FTP-MOI, dans un lieu symbolisant les valeurs pour lesquelles ces jeunes résistants, étrangers pour la plupart, se sont engagés au péril de leur vie.</span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; tab-stops: 404.5pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14.0pt;">« Que les flambeaux de la conscience éclairant nos esprits ! Que le sommeil et la lassitude ne voilent pas nos esprits ! » </span></em><span style="font-size: 14.0pt;">écrivait Missak Manouchian. Ainsi, comprendre le passé et refuser une version « aseptisée » de l’Histoire, transmettre les valeurs qui furent les leurs et restent les nôtres, éveiller les consciences, nourrir la compréhension, c’est réinvestir le présent et construire l’avenir avec lucidité, tolérance et solidarité.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; tab-stops: 404.5pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; tab-stops: 404.5pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 26.0pt; color: #c0504d; mso-themecolor: accent2;">PROGRAMME</span></strong></p><p> </p><p> </p><table class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; border: none; mso-yfti-tbllook: 1184; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-border-insideh: none; mso-border-insidev: none;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr style="mso-yfti-irow: 0; mso-yfti-firstrow: yes;"><td style="width: 76.3pt; padding: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;" valign="top" width="76"><p class="MsoNormal" style="tab-stops: 404.5pt;"><span style="color: #ffffff;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14pt;">19 h 00 :</span></strong></span></p></td><td style="width: 387.8pt; padding: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;" valign="top" width="388"><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; tab-stops: 404.5pt;"><span style="font-size: 14pt; color: #ffffff;">Accueil</span></p></td></tr><tr style="mso-yfti-irow: 1;"><td style="width: 76.3pt; padding: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;" valign="top" width="76"><p class="MsoNormal" style="tab-stops: 404.5pt;"><span style="color: #ffffff;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14pt;">19 h 30 :</span></strong></span></p></td><td style="width: 387.8pt; padding: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;" valign="top" width="388"><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; tab-stops: 404.5pt;"><span style="font-size: 14pt; color: #ffffff;">Projection du film</span></p></td></tr><tr style="mso-yfti-irow: 2; mso-yfti-lastrow: yes;"><td style="width: 76.3pt; padding: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;" valign="top" width="76"><p class="MsoNormal" style="tab-stops: 404.5pt;"><span style="color: #ffffff;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14pt;">21 h 00 :</span></strong></span></p></td><td style="width: 387.8pt; padding: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;" valign="top" width="388"><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; tab-stops: 404.5pt;"><span style="font-size: 14pt; color: #ffffff;">Débat animé par Caroline Constant, journaliste à <em style="mso-bidi-font-style: normal;">L’Humanité, </em>en présence de Robert Endewelt, Georges Duffau-Epstein, Katia Guiragossian, Léon Landini (sous réserve) et des réalisateurs. </span></p></td></tr></tbody></table><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; tab-stops: 404.5pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; tab-stops: 404.5pt;"><span style="font-size: 14.0pt;">En raison du nombre de places limité, l’inscription préalable est obligatoire au <strong>06 76 48 61 35</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; tab-stops: 404.5pt;"><span style="font-size: 14.0pt;">ou</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; tab-stops: 404.5pt;"><span style="font-size: 14.0pt;"><strong><span style="color: #4f6228;"><a href="mailto:contact@images-contemporaines.com"><span style="color: #4f6228;">contact@images-contemporaines.com</span></a></span></strong></span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center"><em><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14pt;">Merci de vous munir de l’invitation à télécharger ci-dessous et d’une pièce d’identité qui vous seront demandées à l’entrée.</span></strong></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; tab-stops: 404.5pt;" align="center"><em><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14pt;"><a id="media-4897451" href="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/00/00/3316689990.pdf">Carton d'invitation.pdf</a></span></strong></em></p>
Eugène Varlinhttp://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/about.htmlJoseph Epstein, Colonel Gillestag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2014-03-14:53227132014-03-14T22:59:34+01:002014-03-14T22:59:34+01:00 JOSEPH EPSTEIN Colonel Gilles Commandant des...
<p class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #800000; font-size: xx-large;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;">JOSEPH EPSTEIN</span></strong></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: center;" align="center"> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #800000;"><strong><span style="font-size: x-large; font-variant: small-caps; font-family: book antiqua,palatino;">Colonel Gilles</span></strong></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #800000;"><strong><span style="font-size: large; font-variant: small-caps; font-family: book antiqua,palatino;">Commandant des FTPF d’Ile-de-France</span></strong></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #800000;"><strong><span style="font-size: large; font-variant: small-caps; font-family: book antiqua,palatino;">1911-1944</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4480657" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/00/01/990737457.jpg" alt="Epstein-mMnouchian.jpg" width="521" height="360" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #999999;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 11pt; font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: small;">Joseph Epstein et Missak Manouchian après leur arrestation,</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #999999;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 11pt; font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: small;">le 16 novembre 1943.</span> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large; color: #808080;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Rose-Marie Antoine</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #808080;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Directrice générale</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #808080;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre</strong> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Éric de Rothschild</strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #808080;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Président du Mémorial de la Shoah</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">vous prient de bien vouloir assister à la cérémonie</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">en hommage aux 22 résistants,</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">victimes de la répression allemande, <br /> fusillés le 11 avril 1944 au Mont Valérien<br /> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><br /> <span style="font-size: x-large;">le 11 avril 2014 à 10 h 30</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: x-large; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">dans la clairière des fusillés</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;" align="center"> <span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;"><br /> L’exposition <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Les Juifs de France dans la Shoah </em>(Mémorial de la Shoah – ONACVG) sera présentée à cette occasion, complétée de quatre panneaux spécialement réalisés pour le Mont Valérien dans le cadre de la commémoration du 70<sup>e</sup> anniversaire de l’exécution de Joseph Epstein.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Mont-Valérien, haut lieu de la mémoire nationale</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Avenue du Professeur-Léon-Bernard – 92150 Suresnes</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;"><strong><span style="color: #800000;"><span style="font-size: large;">POUR MIEUX CONNAÎTRE JOSEPH EPSTEIN</span></span></strong><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080; text-decoration: underline;">Bibliographie</span></strong></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Joseph Epstein, Colonel Gilles, de Zamosc en Pologne au Mont Valérien 1911-1944, </em>Moshé Zalcman, Éditions La Digitale, 1984.<br /></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Vie à en mourir, lettres de fusillés 1941-1944, </em>préface de François Marcot, lettres choisies et présentées par Guy Krivopissko, Éditions Tallandier, Paris, 2003.</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Joseph Epstein, bon pour la légende, lettre au fils, </em>Pascal Convert, Éditions Atlantica Seguier, Biarritz, 2007.</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080; text-decoration: underline;">Documentaires</span></strong></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Traque de L’Affiche rouge</em></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Réalisation : Georges Amat et Denis Peschanski</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Compagnie des Phares et Balises, 2007.</span></p><p> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Mont Valérien, au nom des fusillés, 1940-1944.</em></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-add-space: auto; line-height: 13.5pt; mso-outline-level: 3;"><span style="color: #808080; font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino;">Un film écrit et réalisé par Pascal Convert</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-add-space: auto; line-height: 13.5pt; mso-outline-level: 3;"><span style="color: #808080; font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino;">Musique originale Bernard Lubat</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-add-space: auto; line-height: 13.5pt; mso-outline-level: 3;"><span style="color: #808080; font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino;">Montage Véronique Lagoarde-Segot</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-add-space: auto; line-height: 13.5pt; mso-outline-level: 3;"><span style="color: #808080; font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino;">Produit par Pierre-André Boutang et Nicolas Petitjean</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-add-space: auto; line-height: 13.5pt; mso-outline-level: 3;"><span style="color: #808080; font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino;">pour On Line Productions, </span><span style="color: #808080; font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino;">2003.</span></p><p> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-add-space: auto; line-height: 13.5pt; mso-outline-level: 3;"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Joseph Epstein, bon pour la légende</em></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Réalisation : Pascal Convert</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Auteur : Pascal Convert</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Image : Jean-Pierre Caussidery, Pascal Convert, Charlie Perez</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Son : Pascal Convert, Pierre Schoeller</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Montage : Fabien Beziat</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Commentaire dit par Bruno Putzulu</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Production : Sodaperaga, 2007.</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle"> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle"><em><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Les FTP-MOI dans la Résistance</span></em></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Réalisation : Mourad Laffitte & Laurence Karsznia</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino; color: #808080;">Production : Images cotemporaines, 2013.</span></p>
Eugène Varlinhttp://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/about.htmlFossilisation et "panthéonisation" de l'Affiche rougetag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2014-03-07:53166702014-03-07T19:05:54+01:002014-03-07T19:05:54+01:00 FOSSILISATION ET « PANTHÉONISATION » DE L’AFFICHE...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: x-large;"><strong><span style="color: #800000;">FOSSILISATION ET « PANTHÉONISATION »</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: x-large;"><strong><span style="color: #800000;">DE L’AFFICHE ROUGE</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Lorsqu’un événement se distingue comme singularité, qu’il s’identifie à une dynamique que l’histoire ne parvient pas à dissoudre dans le moule d’un passé révolu, la commémoration instituée par la servilité de ses protagonistes, eux-mêmes serviteurs zélés de l’État, prend l’allure d’un spectacle événementiel dans lequel, tout ce qui pouvait se revendiquer d’une vérité en charge de mémoire est à jamais dissout dans la consécration et la sanctuarisation. « L’événement-lieu Affiche rouge », revisité à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de l’exécution des combattants dudit « groupe Manouchian », fait aujourd’hui l’objet de commémorations officielles auxquelles l’État, représenté par François Hollande, participe avec la superbe qui s’impose. Il doit être bien entendu que les discours glorifiant le martyr de ces étrangers « morts pour la France » ne sera jamais à la hauteur du sacrifice et de l’abnégation de ces femmes et hommes courageusement tombés sous les balles de l’occupant allemand. D’ailleurs la « panthéonisation » de deux femmes et deux hommes (la parité doit être respectée, même chez les morts) est le moins que l’on puisse attendre d’un geste commémoratif consacrant la Résistance, qui plus est la Résistance de ces étrangers, FTP-MOI, dont l’héroïsme est indiscutable. Soucieux d’être à la hauteur de l’engagement de celles et ceux qui ont donné leur vie, de les consacrer de témoignages en débats, la litanie « droits de l’hommiste » trouve son écho dans la conscience « indignée ».</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Lorsque la mémoire, le devoir de mémoire, prélude à l’embaumement, force est de constater que même la Résistance n’y résiste pas. La parole solennelle de distingués auteurs de discours officiels s’égrène tel un rosaire, chacun sent sur ses épaules le poids de l’affliction et le silence ne transmet plus « l’écho des voix qui se sont tues ». Convenons que tout acte a une signification, y compris et jusque dans l’absurde, ainsi que dans ses accomplissements les plus paradoxaux. Chaque séquence historique se distingue par sa singularité mais aussi par la rupture ou la bifurcation elle-même historique dont elle est née, ce par quoi elle est produite. Aussi avons-nous à considérer « l’événement-lieu Affiche rouge » dans ce qui le contingente comme singularité dans l’histoire, pour le moins tumultueuse, de la Résistance. Pour ce faire il nous reste à détacher au moins momentanément « l’événement-lieu Affiche rouge » de son historicité afin d’en retrouver l’épaisseur, de le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">re-</em>lier à sa dimension émancipatrice et universelle. Il est donc question de rendre à cet événement-lieu son possible « étant ».</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Précédemment, dans un article intitulé <em style="mso-bidi-font-style: normal;">l’Affiche rouge, lieu d’une multiple singularité, </em>nous avions apporté une contribution à cette question posant la condition de « l’événement-lieu Affiche rouge ». Loin d’en avoir exploré toutes les possibilités, nous avions toutefois posé en termes d’interrogation la possibilité de cet événement-lieu, du principe universel qui le caractérise. Les termes de cette universalité sont identifiés par la dynamique émancipatrice dont nous produisions le nom, une <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« identification concrète de la nécessité communiste ».</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"> </em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Instruire la dimension universelle de « l’événement-lieu Affiche rouge » préfigure à la critique en négatif de la captation commémorative de l’événement. Le spectacle toujours réducteur de la solennité mémorielle n’est que l’apparence en conformité avec l’état de sacralisation. Le lien est <em style="mso-bidi-font-style: normal;">dé-</em>lié pour assurer la relégation de l’événement-lieu à la séquence historique nommée Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi et conséquemment, toute tentative de son identification sur le champ du réel et sa qualité pérenne est destituée, reléguée à la séquence historique déjà nommée, sans que rien ne puisse être appréhendé pour en extraire la dimension universelle. Ainsi en est-il de toute approche commémorative, ainsi en est-il de « l’événement lieu Affiche rouge » subsumé par le discours de la soumission au service de l’État. Ce qu’il y a de commun aux singularités (historiques) commémorées, c’est le vocabulaire qui est utilisé, on pourrait d’ailleurs parler d’une convocation du langage uniformisé, formaté, servant de moule linguistique pour chaque entreprise de récupération, la distinction des singularités n’en sera que plus inopérante, que plus absente. Le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">quoi </em>de la singularité « événement-lieu de l’Affiche rouge » cherchera donc vainement son nom dans le théâtre agissant et opérant de la fossilisation-commémoration programmée par les agents gardiens du Temple de la mémoire. À l’opposé d’une dynamique où le lien est identifié et reconnu comme objet agissant sur le champ du réel, l’exploitation de l’événement-lieu sacralisé par l’État se réduit aux commentaires journalistiques, à l’évocation-témoignage toujours en défaut de véracité, toujours marqué par la faillibilité du témoin. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Mais nous n’échapperons pas à la dimension pédagogique qui semble justifier la commémoration, la mise en scène événementielle. À défaut de savoir de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">quoi</em> il s’agit réellement, organisons un autre lieu (la commémoration) qui lui, débarrassé de l’événement, saura concourir à la mise en forme d’une mémoire qui s’exclue elle-même de l’interprétation éminemment politique de l’événement-lieu. L’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">étant</em> de « l’événement-lieu Affiche rouge » est, en tant qu’il est, le devenir politique de son effectuation identifié dans la dynamique historique de transformation émancipatrice. Il est donc nécessaire de bien prendre la mesure de ce qui <em style="mso-bidi-font-style: normal;">est,</em> non au-delà, mais radicalement opérant sur le champ du réel. Il n’y a pas un sujet « Affiche rouge » ou « groupe Manouchian » immédiatement repérable par son seul statut de combattants martyrs en tant qu’ « événement-lieu » de sa possibilité universelle, si on le contraint à la simple expression officielle de la norme consacrée, celle de l’État. Dire que la commémoration se caractérise par son insuffisance est faux, elle n’est tout simplement pas l’objet de ce qu’elle commémore, pas plus d’ailleurs que « l’événement-lieu » n’est en retour l’objet commémoré. La seule réflexivité de cette sentence, de ce procès, nous renvoie à ce constat, ce qui est commémoré n’est pas en tant qu’il <em style="mso-bidi-font-style: normal;">est</em> mais en tant qu’absence, en tant qu’indifférencié.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Fossilisation, « panthéonisation », sanctuarisation, voilà quelques termes qui assurent dans la durée, la contingence de l’invisibilité parfaite.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">7 mars 2014</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #999999; font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Patrice Corbin</span></p>
Eugène Varlinhttp://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/about.htmlL'Affiche rouge, lieu d'une multiple singularitétag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2014-02-20:53040542014-03-07T18:19:42+01:002014-03-07T18:19:42+01:00 L’AFFICHE ROUGE LIEU D’UNE MULTIPLE SINGULARITÉ...
<p align="center"><span style="color: #800000;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: xx-large;">L’AFFICHE ROUGE</span></strong></span></p><p><span style="color: #800000;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"> </span></strong></span></p><p align="center"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">LIEU D’UNE MULTIPLE SINGULARITÉ</span></strong></span></p><p align="center"><span style="color: #800000;"><strong> </strong></span></p><p align="center"> </p><p><img id="media-4450564" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/00/02/2962468395.jpg" alt="afficherouge.jpg" width="485" height="649" /></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;">Le 21 février 1944, vingt-deux combattants FTP-MOI sont fusillés au Mont Valérien, Olga Bancic, la seule femme du procès des vingt-trois, est décapitée le 10 mai de la même année en Allemagne. Joseph Epstein, arrêté en même temps que Missak Manouchian, sera fusillé après avoir été longuement torturé, le 11 avril 1944.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;">Il y a soixante-dix ans, une affiche est placardée sur les murs de Paris et dans les villes de France stigmatisant la Résistance avec le souci esthétique de présenter dix visages d’étrangers au service de « l’armée du crime », une bande de criminels à la solde de Moscou. Il s’agit de dénoncer avec éloquence le complot judéo-bolchevique. Cette mise en scène propagandiste très soignée, tant par sa composition que par les arguments qui sont retenus, se veut pédagogique, elle interpelle le passant, l’invite à cautionner l’entreprise mensongère, sans qu’aucun recul ne puisse édulcorer sa perception, le jugement est définitif : ladite résistance est le fait de hordes cosmopolites qu’il s’agit de réprimer, d’anéantir. Mensonge et abjection sont des pratiques courantes chez les nazis et leurs amis collaborateurs français, le perfectionnement de l’ignominie et de ce qu’il y a d’humainement vil fut une discipline que la Gestapo et la police française ont su parachever.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;">Cette affiche de couleur rouge est bien plus qu’un simple avis de condamnation, d’exécution, elle est une tache de sang, mais de quel sang s’agit-il ? Dix visages d’hommes manifestement torturés, dix photographies figeant définitivement des suppliciés dans des cercles ; images saisies à la prison de Fresnes quelques heures avant l’exécution. À cela, s’ajoutent des photos représentant un dépôt d’armes, un déraillement de train, un corps criblé de balles. De toute évidence, il doit être admis que seuls le crime et la barbarie animent ces terroristes que nous ne tarderons pas à identifier comme étant les martyrs fusillés de l’Affiche rouge, les vingt-trois dudit « groupe Manouchian », ainsi qu’il fut nommé après la guerre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;">L’identification de l’Affiche rouge, comme singularité de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, nous impose de reconnaître comme événement tout aussi singulier la permanence de son empreinte dans l’imaginaire collectif, nous invite aussi à nous départir de toute mystification alimentant la légende. Cette identification est contrainte doublement, il y a le moment de son apparition sur les murs des villes en 1944, sa détermination purement propagandiste, et le moment de son intégration à l’histoire de la Résistance, intégration qui révèle la singularité dont nous voulons parler, à savoir, la dimension du combat émancipateur mené par ces combattants et qui dépasse de loin un simple acte de résistance, partant de là, nous ne minimisons aucunement « l’acte de résistance ». Si dans un premier temps l’accent est mis sur le cosmopolitisme de ces individus au service des agents juifs de Moscou, le déterminant judéo-bolchevisme, nous devons aussi nous saisir de la traduction qui est faite de l’événement « Affiche rouge » au lendemain de la Libération, précisément dans l’histoire de la Résistance et de sa singularité, la Résistance communiste. Force est de constater qu’il y eut une volonté politique de formater la Résistance en vertu de critères politiciens, à savoir la réconciliation nationale pour le moins mise à mal pendant les années d’épuration ; c’est avec et par le général de Gaulle que la Résistance est reconnue et glorifiée. Dans cette période de confusion mais aussi de réconciliation nationale, de reconstruction de l’identité républicaine, le parti communiste français, le « parti des fusillés » ainsi qu’il se définit encore aujourd’hui, va donner une idée tout autre de ce que fut la Résistance et précisément du rôle des étrangers dans cette Résistance ; la Résistance doit être à tout prix française. Il nous paraît important de souligner ce fait, en même temps que l’on tait, le taire évite de le nier, le rôle déterminant des étrangers combattant dans les maquis et les villes, on oblitère cette séquence historique de sa dimension internationaliste et précisément l’on tait la volonté révolutionnaire qui animait bon nombre de ces combattants pour certains anciens de la guerre d’Espagne, pour d’autres militants communistes dans les pays d’Europe de l’Est.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;">Qu’est-ce que commémoration et reconnaissance ? En 1955, Louis Aragon écrit un magnifique poème <em>Strophes pour se souvenir</em> figurant dans le recueil intitulé </span><span style="color: #999999;"><em><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino;">Le Roman inachevé.</span></em></span><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;"> Cela coïncide avec l’inauguration d’une rue parisienne qui portera le nom « Groupe-Manouchian » dans le XX<sup>e</sup> arrondissement. Le temps des commémorations, du souvenir est désormais à l’ordre du jour. La Résistance dans sa singularité étrangère est admise, voire reconnue mais vidée de sa détermination, de son épaisseur internationaliste. Elle est entièrement circonscrite à ce que les institutions de la République autorisent en termes d’interprétation pour une mémoire respectueuse parfois même religieuse, c’est-à-dire rien de plus qu’une « indignation » devant l’horreur subie par les combattants eux-mêmes en ces sombres années, tortures et exécutions massives, tout cela teinté de vertu « droit de l’hommiste » pour rasséréner ce qu’il reste de conscience. Le rôle du parti communiste est tout à fait remarquable de cette discipline d’omerta et l’indignation lui profite, elle permet de maintenir une sorte de consensus autour de l’histoire de cette période de guerre impérialiste. Pour illustrer notre propos, celui-là alors que tant d’autres pourraient être évoqués, rien de moins que cette parution : <em>Lettres de fusillés</em> publiée par les Éditions Sociales en 1970 avec une préface de Jacques Duclos. Pas une seule fois des combattants de la MOI sont identifiés comme tels, au demeurant seul Missak Manouchian, qui devient Michel Manouchian pour Jacques Duclos, est cité et c’est en page 117 de l’ouvrage que l’on peut lire la lettre qu’il adressa à sa femme Mélinée avant d’être fusillé, lettre amputée d’un passage sans que l’on puisse le justifier par le manque de place.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;">Lorsque les capitulations d’une époque deviennent les seuls principes et que l’humanité toute entière sombre dans la barbarie, il est plus que nécessaire de réexaminer ce qui, dans l’histoire touche à l’universel produit par l’éveil des révolutions, la dynamique d’émancipation.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;">Faisons de l’Affiche rouge, de ce qui la produit négativement, une histoire politique. Considérons-la en dehors de la geste commémorative. Qu’est ce lieu « Affiche rouge » en ces temps d’effondrement de la conscience politique ? Qu’est-ce qui est constitutif de cet héritage mémoriel débarrassé de sa dimension émotionnelle ? Posant ces questions, nous pouvons prétendre à une continuité identifiable, nous réapproprier un sens retenu par le gouvernement chronologique de l’histoire, nous pouvons nommer une singularité en tant qu’elle est la condition même de son postulat et qu’elle se réalise dans la conscience. Nous avons déterminé l’Affiche rouge comme étant un lieu, une permanence, dont la multiplicité loin de se soustraire à la mémoire, nous réinvite à son sens premier, à ce qui l’a produit, le combat pour l’émancipation. Le lieu « Affiche rouge » est ce que nous avons défini en termes de proximité, dès lors la trace mémorielle, suffisante pour qui commémore, s’instruit d’un plus dans une autre pratique où mémoire et universalité concentrent le lieu, là où il est défini comme expérience en devenir. Le lieu « Affiche rouge » est donc évolutif, il ne se laisse pas contraindre, il est, au moment de l’identification de la possibilité historique, dynamique de transformation, il se révèle par là même dans son épaisseur révolutionnaire.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;">Le 21 février 1944, date en devenir de l’Affiche rouge, est un événement dont le lieu « Affiche rouge » se présente à l’universalité des possibles de l’émancipation, il participe à l’identification concrète de la nécessité communiste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;"> </span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;">Le 21 février 2014</span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;"> Patrice Corbin</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;"> </span></p>
Eugène Varlinhttp://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/about.htmlUn numéro spécial de l'Humanitétag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2014-02-10:52952492014-02-10T20:53:38+01:002014-02-10T20:53:38+01:00 LES SOIXANTE-DIX ANS DE L'AFFICHE ROUGE Le...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: xx-large;"><strong><span style="color: #800000;">LES SOIXANTE-DIX ANS</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: xx-large;"><strong><span style="color: #800000;">DE L'AFFICHE ROUGE</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #808080;">Le journal <em>l'Humanité </em>consacre un numéro hors série aux combattants de l'Affiche rouge. Cette parution sera disponible en kiosque à partir du 15 février. Nous invitons les visiteurs de cette page et abonnés à se procurer cette parution riche en documents, en entretiens et en iconographie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #808080;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4437027" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/00/00/787657788.jpg" alt="Hors série l'Humanité.jpg" width="504" height="665" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Téléchargez le sommaire</span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><a id="media-4437029" href="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/00/00/1925396437.pdf">70 ans de l'affiche rouge,</a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><a id="media-4437029" href="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/00/00/1925396437.pdf">le nouveau hors-série de l'Humanite.pdf</a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium; color: #999999;">Quelques-uns de nos visiteurs demandent à se procurer le film documentaire de Mourad Laffitte et Laurence Karsznia <em>Les FTP-MOI dans la Résistance</em>. Vous trouverez ci-dessous le bon de commande adéquat ainsi que le lien pour le site Images contemporaines.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4437050" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/01/01/392211259.jpg" alt="Couverture1-42b18.jpg" width="501" height="751" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Télécharger le bon de commande pour</span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800000;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><em>Les FTP-MOI dans la Résistance</em></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><a id="media-4437047" href="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/00/02/2239464693.pdf">Bon de commande DVD.pdf</a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;">Je vais sur le site Images contemporaines</span><br /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a title="Images contemporaines" href="http://images-contemporaines.com"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Images contemporaines</span></a></p>