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Rechercher : affiche rouge

Timbres de La Poste

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dimanche, 06 janvier 2008 | Lien permanent | Commentaires (3)

Si l'un d'entre vous tombe...

 
 
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lundi, 07 janvier 2008 | Lien permanent | Commentaires (1)

Des étrangers dans la Résistance

DES ETRANGERS DANS LA RESISTANCE

du 12 novembre au 20 décembre 2007

L'ACCES EST LIBRE

Hall de la médiathèque CDDP/IUFM

LONS-LE-SAUNIER 
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Cette exposition sur l'initiative
du CDDP39, de l'IUFM et de l'ONAC
 présente
 Une série de panneaux consacrés au groupe Manouchian
L'AFFICHE ROUGE
(prêt des archives municipales  de la ville d'Ivry-sur-Seine).

Une série de panneaux (prêt du musée de la Résistance de Besançon) 

Un original de l'Affiche rouge
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(prêt  du Centre de documentation juive contemporaine de Paris).

Les professeurs, accompagnés des élèves peuvent se rendre sur place.

L’intervention de Denis Peschanski, initialement prévue le 20 novembre, est reportée à une date ultérieure. 

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jeudi, 22 novembre 2007 | Lien permanent

La rafle du Vel d'Hiv

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jeudi, 04 octobre 2007 | Lien permanent

Jean Ferrat chante Nuit et Brouillard

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mercredi, 11 avril 2012 | Lien permanent | Commentaires (3)

L'affaire Manouchian par André Calvès

REFLEXIONS APRES LE FILM ET
LE DEBAT SUR L'AFFAIRE MANOUCHIAN
 
(Émission télévisée du 3 juillet 1985)

1) Ambiance peu faite pour instruire les gens qui n’ont pas vécu cette période. Chaban-Delmas et quelques autres excellent dans l’art des roucoulades sur l’union des résistants, sur l’amour sacré de la patrie. Cela permet d’escamoter le fait que 98 % de la police française collabora très activement avec les nazis ; le fait que les FTP ne reçurent jamais directement une arme de Londres. Le fait que l’un des principaux soucis des dirigeants gaullistes était d’éviter une « Commune de Paris », etc.

2) Au cours du débat, on découvre que la direction PCF est encore plus représentée que prévu. Outre le délégué officiel, il y a un historien en service commandé et un militant arménien très « dans la ligne ».

Visiblement la droite et les socialistes ne désirent pas faire trop de peine à la direction PC ? Dans cette affaire, du moins.

3) Quand il est question de la fin de la lettre de Manouchian dans laquelle il dit avoir été trahi et vendu, le représentant PCF estime évident que ces propos visent le gouvernement de Vichy ; mais il ne veut pas savoir pourquoi cette phrase disparut chaque fois que le PCF publia la lettre de Manouchian.
Bizarre ! Il oublie aussi, délibérément, l’histoire de la brochure sur l’action des militants juifs dans le Sud-Ouest et l’ordre qui fut donné de « franciser » leurs noms.

4) On voit mal, comment, il eut été possible de faire quitter Paris à tout un groupe de militants qui étaient déjà repérés. Il semble qu’ils auraient été suivis encore plus facilement en province.

5) On comprend mal comment la direction PCF aurait pu laisser sans subsides les groupes MOI à un certain moment. En principe, c’était toujours des équipes FTP qui s’occupaient de récupérer de l’argent, des cartes d’identité et de ravitaillement. Normalement les MOI ne devaient pas avoir besoin de la direction PCF pour s’occuper de cela.

6) Etant donné les points 4 et 5, aucune précision ne permet d’affirmer que les MOI auraient été trahis par la direction PCF.

7) Ceci dit, il est certain qu’il y eut toujours des équivoques entre la ligne de Moscou incarnée par Duclos et les aspirations de la base communiste. Il parait plus qu’évident que les MOI devaient être pleins d’amertume en constatant que pendant une longue période, ils furent seuls, sur Paris, à mener une action contre l’occupant. Ces militants MOI ne pouvaient pas ne pas se demander ce que faisait le puissant PCF dans la même période. S’il y avait eu d’autres compagnies FTP sur la ville, les MOI auraient été soulagés d’autant et l’action de la Gestapo et des policiers français aurait été bien plus difficile. Or, les communiqués militaires publiés par la presse clandestine du PCF prouvent eux-mêmes que pendant une longue période, seuls les MOI combattirent sur Paris. Pourquoi ?

8) Il est certain que jusqu’à la fin 1943, la nécessité d’une lutte armée n’était pas évidente aux yeux de beaucoup de militants communistes en région parisienne. Par contre les militants juifs qui avaient vu toute leur famille déportée, les militants espagnols qui sortaient d’une dure guerre civile et qui avaient déjà connu les camps d’internement français, tous ceux-là qui vivaient déjà « hors la loi » étaient acquis à l’idée de la lutte armée.
Il saute aux yeux qu’ils étaient également acquis à l’idée d’une révolution sociale. Qui peut imaginer un seul instant que cent militants juifs hongrois, espagnols, italiens et arméniens aient pris les armes pour la « patrie française » seuls au milieu de trois millions de Français qui étaient pour le moins « attentistes ».
 
Il est significatif que devant le tribunal allemand, le militant Alfonso déclare : « Les ouvriers doivent prendre les armes pour se défendre. » Il ne dit pas « les Français » mais bien « les ouvriers ».
Tout en développant un super patriotisme chauvin dans sa presse, la direction PCF laissa espérer aux militants de base l’espoir d’une révolution sociale à la libération. Toute l’équivoque est là !
 
Une direction digne de ce nom, aurait utilisé le courage et le dynamisme des MOI pour contribuer à l’encadrement et à l’instruction de jeunes ouvriers français. Les uns et les autres se seraient instruits et protégés, alors que des détachements juifs ou arméniens étaient forcément très isolés dans la population et voués à l’anéantissement. Mais s’ils avaient vécu, il est plus que douteux qu’ils eussent accepté la formule de Thorez : « Un seul Etat, une seule armée, une seule police ! »

9) Le moins qu’on puisse dire, c’est que des MOI, morts, causaient moins d’ennuis à Staline et Duclos que des MOI vivants. On peut honorer les morts et même s’en parer, alors que les vivants parlent.

Il est notoire que Staline fit massacrer en Hongrie, Pologne et Tchécoslovaquie tous les hommes des brigades internationales d’Espagne que Hitler n’avait pas réussi à tuer.
Il est notoire que le chef de l’Orchestre Rouge fut récompensé par dix ans de prison à Moscou. Dix ans qui auraient été l’éternité si Staline n’était pas mort. Or, tout comme les MOI, il s’agissait non pas de militants trotskystes, mais d’hommes qui avaient confiance en Staline. Leur tort était de croire en un Staline fidèle aux idées communistes. Ils risquaient fort un jour de devenir des opposants. D’une manière ou d’une autre, beaucoup périrent « préventivement ».

10) Dans une armée ne règne aucun semblant de démocratie. Quand un journal écrit : « L’armée est mécontente du gouvernement » cela signifie simplement que les généraux sont mécontents. Quand un journal écrit que tel général est une ordure sadique, ce journal insulte « l’armée » et chaque sergent explique à chaque soldat qu’il doit se sentir gravement offensé.
Si un soldat ne fait tuer héroïquement à cause de l’ordre imbécile d’un général, l’armée toute entière est priée de se sentir honorée par cet héroïsme et le général imbécile ne craint pas de se sentir honoré également. L’armée a un drapeau. C’est un symbole très important pour le soldat mais peu gênant pour le général.
Le Parti Communiste de Duclos-Thorez fonctionnait comme une armée avec, toutefois, un congrès annuel qui n’était plus qu’une ancienne coutume sans importance.
Jamais un congrès ne décida un tournant important. Les généraux apportèrent aux troupes disciplinées, le pacte franco-soviétique et la fin de l’antimilitarisme, le pacte germano-soviétique et la révision de l’antifascisme, la fin de l’internationalisme et la formule : « À chacun son Bôche et la France sera sauvée », la fin d’une véritable volonté de transformation sociale et la reddition des armes. Jamais un militant ne fut consulté préalablement sur ces questions capitales. Le pli est si bien pris que le militant apprit à la télévision par la bouche de Marchais que la notion de « Dictature du prolétariat » n’était plus de mise.
 
Dans le parti de Thorez-Duclos, le drapeau était le Communisme. Le mot était devenu tellement détaché du contenu qu’il n’était plus qu’un morceau de tissu sur une hampe. Symbole très important pour le militant mais peu gênant pour le général.
Il n’empêcha pas Staline de livrer des militants communistes allemands à Hitler en 1939. Mais critiquer cette action abominable, c’était faire de l’anticommunisme ! Ainsi, l’Eglise catholique condamna comme anti-chrétiens tous ceux qui dénonçaient le luxe du Vatican et la vente des indulgences.

11) Doit-on conclure que Moscou et le PCF n’ont plus rien à voir avec la Révolution d’Octobre ?
Ceux qui pensent ainsi réussissent parfois à convaincre des militants, mais ils ne réussirent pas à convaincre l’impérialisme allemand qui traitait assez correctement les officiers anglais prisonniers alors qu’il massacrait impitoyablement les officiers et les cadres soviétiques.
Ils ne réussissent pas à convaincre Reagan qui accuse — à tort souvent — l’URSS d’aider tous les mouvements de libération. Ils ne peuvent convaincre nombre d’ouvriers qui voient que deux fois sur trois c’est un militant communiste qui risque le licenciement pour défendre les revendications des camarades. Il est certain qu’existe en URSS une couche sociale privilégiée qui vit sur les acquis de la Révolution d’Octobre, qui craint un prolétariat conscient et qui a peur de l’impérialisme. Il est certain aussi que jamais l’impérialisme n’a attaqué ou menacé l’URSS pour punir les vilains profiteurs et venger les ouvriers.
 
Le bureaucrate russe a accumulé les crimes à l’intérieur et fait preuve de myopie politique à l’extérieur. Le résultat a été la montée du nazisme puis l’invasion de l’URSS. Après avoir dit lamentablement le 22 juin 1941 : « Nous n’avions pas mérité cela » (Molotov) ; après qu’il eut fallut douze jours à Staline pour sortir d’un silence non moins lamentable, la bureaucratie s’est ressaisie et a pu conduire une guerre victorieuse car c’était le sort de tout un peuple qui était en jeu.
Le résultat des actions du « génial » Staline fut, il est vrai, que cette guerre coûta 20 millions d’hommes à l’URSS contre 5 millions à 1’Allemagne.
 
Le militant de base dont l’éducation politique a été remplacée par la croyance aveugle dans les « chefs aimés », ne comprend rien lors des tournants à droite. Lorsque le résultat des ces tournants amène une situation grave qui menace la condition même du bureaucrate, ce dernier proclame un tournant « à gauche ».
 
Le militant inéduqué se réjouit, constate à voix haute que les chefs n’ont pas changé et attribue son trouble passé au fait qu’il n’est pas assez instruit par sa propre faute. Ce militant se lance dans la lutte, et il a raison car c’est aussi son sort qui est en jeu, et c’est seulement dans la lutte qu’il a quelques chances de mieux comprendre la situation et de peser sur elle.
Par milliers, par dizaines de milliers, des militants déçus, écœurés, demeurent sur le bord de la route. Souvent ils sont écrasés tout de même.
 
Les combattants des MOI sont morts, mais en marchant !
Honneur à eux !
 
André Calvès
(1920-1996) 

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jeudi, 20 décembre 2007 | Lien permanent

Joseph Epstein, bon pour la légende

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« L'homme qui, de loin, est le plus grand de nos officiers de toute la France, le plus grand tacticien de la guerre populaire, est inconnu du grand public. De tous les chefs militaires, il fut le plus audacieux, le plus capable, celui qui donna à la Résistance française son originalité par rapport aux autres pays d'Europe. Joseph Epstein, le « colonel Gilles », commissaire militaire aux opérations de la région parisienne, a dégagé, en effet, les formes nouvelles du combat dans les villes. » Albert Ouzoulias, commissaire militaire national des Francs-Tireurs Partisans français, adjoint de Charles Tillon « L'aventure de Joseph Epstein, que Pascal Convert nous raconte en même temps qu'il l'a écrite à son fils, est celle d'un combat qui se déroule principalement en France, mais dont l'horizon est international. Ce combat internationaliste en France mené par un jeune homme venu de Pologne, chassé par l'antisémitisme, mais aussi guidé par l'amour de la France, s'appuie de façon indissoluble sur l'organisation communiste de la décennie qui suit la révolution russe. L'histoire de Joseph Epstein, de son engagement et de ses actions, reconstituée par Pascal Convert, résulte d'un travail impressionnant d'investigation et de documentation, croisant notamment ses sources afin d'approcher au plus près nombre d'épisodes qu'il a su articuler pour faire émerger au bout du compte la figure singulière d'un homme qui avait consacré une grande partie de son énergie et de son savoir à dissimuler ce qu'il était en raison même de son combat. »
 
Extrait de la préface de Serge Wolikow, historien
 
Edition Séguier, 15 septembre 2007  
 


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vendredi, 21 décembre 2007 | Lien permanent

Propagande après l'exécution au Mont-Valérien le 21 février 1944

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lundi, 31 décembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (2)

Du mauvais usage de la commémoration

 

DU MAUVAIS USAGE DE LA COMMEMORATION 

 

101bcb3da33f56bb054842b99a5cd993.jpgDécidément, la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv me rend chaque année un peu plus mal à l’aise. Notre gouvernement, qui n’est pas à une gesticulation près, ne perd pas une occasion de céder à la frénésie du vouloir trop en faire – dans ce domaine comme dans d’autres. Nous avons pu voir et entendre toutes nos éminences se lamenter sur le sort des quelque 13 000 Juifs raflés le 16 juillet 1942. Cela en un temps où le ministre de l’Identité nationale (absent des différentes « festivités ») est chargé de multiplier les interpellations d’étrangers sans papiers, puis leur expulsion.

La meilleure façon de ne pas oublier les quelque 4 000 enfants juifs raflés par la police française, ce jour-là, c’est surtout de ne pas tolérer la chasse aux enfants de ces sans-papiers, nouveaux parias aux pays des Droits de l’homme. Il semble pourtant que cela ne paraît pas contradictoire.

En 2007, rien n’a manqué dans l’escalade compassionnelle. Ainsi, ce très haut personnage de l’Etat qui parlait de « fêter », avant de se reprendre, « de commémorer » les victimes de la barbarie nazie. Et puis, comment accepter cette sonnerie aux morts toute militaire, indécente, sur la place des Martyrs juifs du Vel d’Hiv ? Ces hommes, ces femmes, ces enfants et ces vieillards ne sont pas morts pour la France ! C’est le silence et l’indifférence qui ont participé de leur tragique disparition.

Comme à l’ordinaire, était insupportable la présence de ces policiers décorés de la fourragère rouge – symbole de « l’héroïsme » de ce corps d’élite., le 19 août 1944, après quatre années de collaboration avec l’occupant. Cette superbe décoration ayant été distribuée, après la Libération, à ces mêmes policiers qui avaient activement participé aux rafles. Il fallait bien obéir à la consigne, n’est-ce pas. A chaque fois, la vue de cette fourragère rouge m’agresse, et je me sens insulté.

Rien n’a manqué au cours de ces commémorations de 2007. Ainsi, ce journaliste de France 3, qui évoquait « l’arrestation de 13 000 personnes de confession juive. » Le crétin qui énonçait cette stupidité ignorait sans doute que la majorité des Juifs étrangers de la région parisienne ne pratiquaient pas la religion à laquelle on voudrait aujourd’hui les rattacher.

Comment ne pas réagir lorsque le 22 juillet 2007, François Fillon, après avoir affirmé : « Nous ne sommes pas, et nous ne pourrons jamais être guéris de l’Holocauste » ne manquait pas d’ajouter : « des responsables de Vichy, des fonctionnaires, des collaborateurs, se sont souillés d’une faute pleine, indélébile… » Il ne faut pas être grand clerc pour deviner que ces fonctionnaires n’étaient autres que des policiers français à la solde de Vichy et, nécessairement, des nazis. Pourquoi ne pas l’avoir rappelé ? Pourquoi, également, s’acharner à utiliser ce terme d’holocauste, qui relève surtout d’un caractère religieux, et en tout cas sacrificiel, alors qu’il est bien plus simple de parler de génocide.

Dans une information brève parue dans Libération, daté du 23 juillet 2007, il est bien rappelé que : « Du 16 au 21 juillet 1942, 8 160 des 13 152 Juifs arrêtés à Paris, et dans la région parisienne, lors de la plus importante rafle conduite sur le territoire français, furent parqués au Vel' d’Hiv' avant d’être conduits dans les camps d’extermination. » Pourquoi, là non plus, n’est-il pas précisé qui avait arrêté ces Juifs, et qui les avaient enfermés au Vel d’Hiv, avant qu’ils soient « confiés » aux bons soins de la Gestapo ? Est-ce devenu une grossièreté de dire que des policiers français avaient effectué cette basse besogne ? Si, de la part du Premier ministre, ce silence n’est pas innocent car ce pouvoir n’a de cesse de flatter sa police, j’ose croire qu’en ce qui concerne Libération, il ne peut s’agir que d’un simple oubli…

Maurice Rajsfus, écrivain

Rescapé de la rafle du Vel d’Hiv

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lundi, 08 octobre 2007 | Lien permanent | Commentaires (1)

La petite juive interprétée par Francesca Solleville

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dimanche, 23 mars 2008 | Lien permanent | Commentaires (2)

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