L'Affiche rouge - Manouchian

Les paroles sont terribles, et pourtant elles ne peuvent malgré tout décrire l'indescriptible
Jack

Écrit par : Jack Nyc | samedi, 05 janvier 2008

Il n'y aurait donc pas de mots, impossibilité à dire l'indicible, emprisonné à jamais dans ce que fut l'horreur concentrationnaire. Certes, qui témoigne ? Le rescapé déjà coupable d'être revenu de cet indicible, alors comment le dire avec les mots de l'humanité ? Primo Lévi l'a fait, il a parlé, tant d'autres aussi, Antelme, Langbein..., ils ont dit que chaque mot s'effritait dans le souvenir de ces regards mortellement figés, ces corps de boue sculptés de l'autre côté des clôtures électrifiées, ils ont dit au dernier râle, nous raconterons, nous ne dirons pas.
Merci Jack Nyc pour cette parole qui se perd dans l'abîme, merci aussi à Jean Ferrat qui twisterait bien les mots s'il fallait les twister...

Patrice Corbin

Écrit par : Patrice Corbin | dimanche, 06 janvier 2008

Je vous applaudis pour votre article. c'est un vrai charge d'écriture. Poursuivez .

Écrit par : MichelB | mercredi, 13 août 2014